Batterie
Batucada
Ateliers Musiques amplifiées

Dès son école primaire, Franck Yhuel révèle son talent en tant qu’élève chant soliste, montrant ainsi un intérêt précoce pour la musique. À l’âge de 21 ans, en autodidacte, il se lance dans la pratique des percussions africaines, marquant ainsi le début d’une aventure musicale unique.
Pendant quelques années, il exerce son art en tant que musicien de rue, utilisant ses percussions, la flûte à bec et la flûte traversière en bambou pour partager sa musique avec le public.
En 1990, son voyage musical le conduit au Sénégal, où il fait la rencontre de griots percussionnistes renommés, notamment Vieux Diabaté. Il participe à des cérémonies sabar, où il joue des percussions aux côtés des grands maîtres. Le Sénégal devient son pays de cœur, et il continue à y séjourner régulièrement. Il établit des liens avec les grandes familles de griots, notamment les Sissoko et les Gueye. Le djembé devient une véritable passion pour lui, une source de créativité et d’exutoire.
En 1992, Franck Yhuel chante et joue des percussions au sein du groupe de jazz Swing Panic, en collaboration avec Alain Le Bris.
Il poursuit son apprentissage musical en rejoignant la formation Tanaw, sous la direction de Sylvère Morisson, l’arrangeur d’Alan Stivell, et Patrick Goya. Il s’associe également avec Yvon Landoaz.
En 1994, Franck effectue son premier séjour à New York, où il séjournera régulièrement les dix prochaines années de sa vie, effectuant des allers-retours réguliers entre la France et les États-Unis. Il collabore avec des musiciens de renom tels que le saxophoniste Premik Russell Tubbs, Narada Michael Walden, le célèbre arrangeur, le Harlem Gospel Choir, et même Carl Lewis, le célèbre athlète-chanteur.
En parallèle de ses voyages et tournées internationales, Franck Yhuel commence à enseigner les percussions africaines. De 1999 à 2005, il est professeur au sein de l’association “Djalikunda”. Avec ses élèves confirmés, il fonde le groupe “Kolokoba” qui se produit dans les salles de Bretagne et du grand-Ouest, ainsi que dans divers festivals. La formation a même l’opportunité d’assurer la première partie du groupe “Flor del Fango,” célèbre groupe latino et rock psychédélique français.
En 2000, il forme le groupe “Samoni Faï”, explorant les musiques du monde, les polyphonies, et les polyrythmies avec des instruments du monde entier, tels que le balafon, le steel drum, le tabla, le drum screen, le didgeridoo, etc. Avec cet ensemble, il partage la scène avec Trilok Gurtu, le percussionniste de John McLaughlin, à plusieurs reprises en première partie de ses concerts.
Néanmoins, Franck Yhuel n’oublie pas sa passion pour le chant. Entre 1995 et 2000, il est choriste du compositeur Olivier Greif, participant à des tournées dans des églises en France et aux États-Unis.
À partir de 2003 et pendant neuf ans, il se consacre à l’enseignement de la batterie et des percussions à l’Atelier de l’Arc à Lorient. Pour parfaire sa maîtrise de la batterie, il suit des cours avec des instructeurs tels que Jean-François Picot, diplômé du CIM, et Pierre-Marc Erian.
Franck se définit lui-même comme “un boulimique de l’apprentissage musical” et continue à élargir ses compétences en prenant actuellement des cours de balafon et de piano.
En 2013, il fonde un atelier musical appelé “La Musaraigne” à Lorient, qui accueille des professeurs de musique indépendants enseignant divers instruments.
A partir de 1995, il participe à l’enregistrement d’albums pour des artistes tels que Michel Tonnerre, Tanaw, Quarto Latino, Yvon Landoas ou encore Storvan. Il fait également partie du groupe Hip Hop Consortium, qui remporte le prix du nouveau groupe le plus créatif en 2007 et signe au label Believe.
Passionné par la transmission du savoir, Franck Yhuel enseigne depuis 2020 la batterie et les percussions à l’École de musique du pays du roi Morvan. Il met l’accent sur l’écoute et l’oreille dans ses cours, considérant que l’apprentissage de la lecture musicale doit être progressif. Avec plus de 30 ans d’expérience dans l’enseignement musical, Franck cherche la méthode qui permettra à chaque élève de trouver sa propre clé pour réussir et s’adapte aux capacités individuelles. Il encourage la confiance en soi chez ses élèves, les incitant à jouer des morceaux dès qu’ils maîtrisent le tempo, sans crainte de l’erreur.